Des individus armés ont enlevé, ce mardi, plusieurs personnes à Kafou Pèy, une localité située à Petite-Rivière de l’Artibonite. C’est ce qu’a rapporté sur Radio Kiskeya, le coordonnateur général de la structure dénommée « Komite Inisyativ pou Lapè Nan Ba-Latibonite », comité d’initiatives pour la paix dans le Bas-Artibonite, André Saint-Louis.
Il accuse les autorités d’être les responsables du climat d’insécurité prévalant dans le pays en général et dans le département de l’Artibonite en particulier.
Depuis l’assassinat des 6 policiers à Liancourt (Artibonite), les riverains sont livrés à eux-mêmes. Aucune mesure n’a été adoptée pour reprendre le contrôle de la situation, a-t-il déploré.
Il faut dire qu’à Saint-Marc, toujours dans le Bas-Artibonite, les planteurs se plaignent du climat d’insécurité qui affecte considérablement leurs activités.
Nous risquons de perdre nos récoltes faute de marché pour les écouler, à cause de l’insécurité, affirme le coordonnateur de l’organisation des paysans pour le développement de la 5e section de la cité de Nissage Saget.
Dieunel Dieujuste appelle les autorités à assumer leurs responsabilités de garantir l’ordre public sur l’ensemble du territoire.
A Miragoane, ce sont des petits commerçants qui se plaignent de la situation prévalant à Mariani, une localité qui se situe à l’entrée sud de Port-au-Prince.
Ces commerçants affirment qu’à cause de la présence des bandits armés à Mariani, les prix des produits ont considérablement augmenté et les citoyens peinent à faire bouillir la marmite.
La ministre de la justice, Emmelie Prophète, avait reconnu l’existence de « Territoires perdus » dans lesquelles elle affirme n’avoir aucune intention de s’aventurer.
Les autorités, qui acceptent donc cette situation, attendent l’arrivée d’une force multinationale pour rétablir la sécurité dans le pays.
La Rédaction