Une rencontre s’est tenue mardi entre les membres du Conseil présidentiel de transition et le premier ministre Garry Conille. Les discussions ont porté sur la formation du prochain gouvernement.
Rien n’a filtré de cette rencontre mais plus d’un soutient que les violons sont loin de s’accorder, et la sortie de Jean Philippe Vixamar, qui se présente comme un membre de l’équipe du premier ministre, n’est pas de nature à arranger les choses.
D’abord, sur Radio Kiskeya, M. Vixamar parle de cinq ministères non négociables: celui de l’Economie et des finances, le ministère des Affaires étrangères, la Justice, la Défense et l’Intérieur.
Pour les autres, les parties prenantes proposeront deux candidats, par poste disponible, et le choix final reviendra au Chef du gouvernement. Ce dernier n’est d’ailleurs pas encore installé, une stratégie, dit-on, du Conseil présidentiel pour le forcer à négocier justement sur la composition du gouvernement.
Garry Conille aura une gestion axée sur les résultats. Seront éjectés, dit le banquier, les ministres qui n’ont pas de résultats à mettre dans leur actif.
A en croire M. Vixamar, aucun ministre de l’équipe démissionnaire ne sera reconduit. Ce sont des gens rouillées à mettre dans du Gaz, à son avis.
Il parle aussi de décentralisation, de pouvoir à accorder aux collectivités territoriales, de redistribution des enveloppes budgétaires disponibles aux ministères de l’intérieur et de la justice (sans évoquer celle de la Primature) au renforcement de la police.
De plus, M. Vixamar compare Garry Conille à des présidents ayant accompli des merveilles avec un cabinet restreint.
C’est comme s’il mettait déjà de côté le Conseil présidentiel et on comprend donc pourquoi les membres de cette structure seraient peu (ou pas) disposés à lui faciliter la tâche.
La Rédaction