A 48 heures du 7 février, date à laquelle le premier ministre Ariel Henry s’était engagé à rendre le tablier, la mobilisation s’amplifie pour exiger son départ. Cependant, ses proches continuent de plaider en faveur d’un consensus autour de la prolongation de la transition.
Pour ce lundi 5 février, les écoles n’ont pas vraiment travaillé. Les banques commerciales ont fonctionné au ralenti. Toutefois, le transport en commun et le secteur informel ont fonctionné même si la clientèle n’était pas vraiment au rendez-vous.
Devant la Primature, à Bourdon, la police a dispersé à coup de gaz lacrymogènes un sit-in organisé à l’initiative du parti « Les Engagés Pour le Développement » de l’ancien premier ministre Claude Joseph.
Ce dernier a réaffirmé son engagement à rester mobilisé pour contraindre le premier ministre Ariel Henry à démissionner au plus tard le 7 février.
Déjà hier dimanche, la police avait également dispersé une manifestation anti-gouvernementale organisée à l’initiative de l’ancien sénateur Jean-Charles Moïse.
Pour ce lundi, les activités ont fonctionné au ralenti sur la route de l’Aéroport. C’était le cas notamment de la circulation automobile.
On a connu le même décor au niveau de la commune de Pétion-Ville. Les activités scolaires étaient complètement paralysées.
A Jérémie (Grand-Anse), la circulation automobile était paralysée au niveau de la route nationale numéro 7 à hauteur des localités dénommées « Kafou Zaboka et Kafou Maka ».
Des barricades et des pneus enflammés étaient constatés sur plusieurs artères.
Aux Gonaïves (Haut-Artibonite), des milliers de citoyens ont gagné les rues pour exiger le départ du premier ministre Ariel Henry.
La situation n’était pas différente à Saint-Marc (Bas-Artibonite). Les citoyens demandent la démission d’Ariel Henry et pense que ce dernier devrait laisser la place à un autre groupe car, disent-ils, il a prouvé son incapacité à mener la barque nationale.
Dans le département du Centre, précisément à Hinche, toutes les activités étaient paralysées dans le cadre de la mobilisation contre le premier ministre Ariel Henry.
C’était aussi le cas à Miragoâne, dans le département des Nippes où des centaines de citoyens ont gagné les rues pour demander la fin du gouvernement d’Ariel Henry.
La Rédaction