Le président dominicain tient mordicus à l’arrêt des travaux de construction d’un canal sur la rivière massacre côté haïtien. Ce mardi, il a répondu à un journaliste qui l’interrogeait que si les haïtiens cessent cette construction, le dialogue pourra reprendre.
Le président dominicain avait interrompu le dialogue, la semaine dernière, alors qu’une délégation officielle d’Haïti se trouvait encore en République Dominicaine pour des discussions autour de la question relative à la construction du premier canal haïtien sur la Rivière Massacre que les dominicains exploitent depuis des années avec pas moins de 11 prises pour mettre en valeur leurs terres.
Selon ce qu’a rapporté le journal dominicain Diario Libre, Abinader serait même prêt à accepter la médiation des Nations Unies ou d’autres dirigeants à condition que les travaux cessent.
Il dit vouloir que le traité et les accords internationaux soient respectés et confirme que d’autres dirigeants (présidents et premiers ministres) lui ont fait part de leurs préoccupations et de leur intention de servir de médiateurs entre Port-au-Prince et Santo Domingo.
Pour Abinader, la construction du canal sur la rivière Massacre n’est pas l’affaire du gouvernement haïtien mais celle d’un groupe de neuf « anarchistes » qui cherchent à semer le trouble en République Dominicaine.
Ces neuf « anarchistes » dont des anciens sénateurs et un cadre de la fonction publique, ont tous été interdits de fouler le territoire cominicain.
La Rédaction