Dans une note rendue publique ce 29 janvier 2024, le Collectif 4 Décembre et ses partenaires SKL et ODDH constatent avec tristesse la prolifération des gangs armés terroristes qui détruisent vies et biens et s’établissent impunément sur le territoire haïtien.
Ils dénoncent l’horreur des « kidnapping » qui continuent et laissent des séquelles abominables ; la misère du peuple désabusé; la situation générale qui se dégrade de façon alarmante; des fonctionnaires du gouvernement reculant devant leurs hautes responsabilités ; les démarches fantaisistes et la réponse burlesque de «l’INTERNATIONALE» au regrettable appel lancé par le 1er ministre haïtien qui quémandait l’envoi en Haïti d’une « force robuste »… Tel constat indique clairement l’inefficacité des mesures jusque-là adoptées par les hauts responsables de l’État ou, au pire, une complicité à peine voilée.
Devant ce tableau pour le moins angoissant, Le Collectif du 4 Décembre 2013 toujours en collaboration avec ses nombreuses organisations sœurs de la Société Civile réitère une nouvelle fois l’appel qui sollicite l’urgence de la prise d’actions immédiates.
“Aussi, encore une fois, nous demandons tant au ministre de La Défense et de la Sécurité publique qu’au Premier Ministre, de mettre ouvertement et officiellement les Forces armées autorisées et régulières d’Haïti en état de fonctionnement idéal car elles sont les seules institutions constitutionnelles à pouvoir, de façon pérenne, permettre à notre Pays de regagner son intégrité territoriale, sauvegarder sa souveraineté et garantir la sécurité qui sont des atouts essentiels au processus menant au développement d’Haïti. Important de noter qu’aucune autre entité armée locale ou internationale ne saurait remplacer ces institutions constitutionnelles haïtiennes “ rappelle le Collectif.
“Des mesures adéquates doivent être prises en urgence afin d’éviter que notre Pays ne sombre dans la dérive complète et l’anarchie totale qui, à leur tour, emporteraient dans la géhenne les fonctionnaires d’État responsables de n’avoir pas pris les mesures nécessaires qu’il fallait” poursuivent-ils.
Nous demandons à notre Haut Commandement, nos soldats, nos sous-officiers, nos officiers, nos militaires en général et nos policiers de valeur de prendre conscience du devoir qui les appelle tous indistinctement à réagir pour rétablir à tout prix l’ordre et la discipline surtout lorsque l’existence de la Nation est sévèrement menacée.
Il est tout aussi impératif que tout haïtien, digne de l’être, apporte son concours pour protéger nos institutions constitutionnelles et légales de Défense et de Protection chargées l’une de la sécurité nationale et l’autre de la sécurité publique. Il est de notre devoir d’exiger qu’elles reçoivent tout ce dont elles ont besoin et le support inconditionnel des responsables de l’État afin qu’elles aient la latitude d’actions pour anéantir cette insécurité et sauver notre Patrie ! Concluent Jean-Robert Argant, R.P.Gardy Maisonneuve et Me. Gilbert Darbenzky.