L’organisation socio-politique Viv-Ayiti dénonce la corruption qui gangrène l’Unité de Lutte Contre la Corruption, une institution dirigée par Jacques Hans Ludwig Joseph. Son coordonnateur Biron Odigé qualifie de maitres-chanteurs certains enquêteurs qui ne font, dit-il, que rançonner des anciens hauts fonctionnaires qui font l’objet d’enquête.
Selon Biron Odigé, certains enquêteurs prennent un malin plaisir de faire pression sur des anciens cadres de la fonction publique pour ne pas mettre leurs noms sur la liste des corrompus.
Des citoyens ont été mis sur la liste des corrompus sans avoir été auditionnés par les enquêteurs de l’ULCC, déplore Odigé.
Cela, dit-il, est contraire au décret-loi portant création de l’ULCC.
La corruption est présente partout à l’ULCC, dit Biron Odigé qui a même indexé des secrétaires.
Récemment, l’Unité de Lutte Contre la Corruption a acheminé des rapports dans lesquels plusieurs anciens hauts fonctionnaires de l’Etat sont accusés de corruption.
Le parquet de Port-au-Prince, saisi du dossier, a déjà auditionné plusieurs anciens dirigeants indexés.
Margareth Fortuné, l’ancienne directrice générale de la LEH (Loterie de l’Etat Haïtien) a récemment dénoncé les responsables de l’ULCC et leur méthode qu’elle juge peu orthodoxe.
La Rédaction