Le fils terrible était déjà poursuivi pour port d’armes depuis septembre dans le Delaware. Il est cette fois sous le coup de neuf chefs d’accusation dont trois pour crimes financiers : « Fraude fiscale, sous-estimation de ses revenus, (…) et surestimation de ses dépenses dans ses déclarations d’impôts », énumère Politico. Tout cela, « sciemment », précise la justice. « Ce que compte dénoncer ses avocats qui plaident ses problèmes avec la drogue », précise le journal en ligne.
L’acte d’accusation fait référence à des revenus que Hunter Biden aurait engrangé en Ukraine, en Roumanie et en Chine ; et dépensés dans des hôtels de luxe ou des prostituées, « tout sauf dans ses impôts », incrimine l’acte d’accusation. « L’affaire risque d’entraver la marche de son père qui tente de marquer sa différence avec Donald Trump, l’homme aux multiples scandales et intrigues », résume le Wall Street Journal.
Et les Républicains de la Chambre des représentants en profitent : « La commission de contrôle l’a convoqué mercredi prochain en session fermée dans le cadre de l’enquête en destitution contre son père », rappelle The Hill. Pour les avocats du fils Biden, ce contexte a pesé dans la décision du procureur Weiss de ne pas considérer un arrangement légal, souligne Politico. À l’issue de ces procès attendus en 2024, Hunter Biden risque jusqu’à 17 ans de prison.
Avec RFI